Le Blog

Enfant d’Août, que le soleil chouchoute
Tu as de l’espoir plein la soute
Plus rien ne te dégoûtes,
Plus rien ne t’envoûte
Des jours meilleurs tu ne doutes
Malgré le spectre de la banqueroute
Tu attends tranquillement que le système reboute
Gentiment tu traces ta route
Et aux joies simples de la Vie tu goûtes

Enfant de Juillet, enfant presque libéré
Après avoir emprunté des chemins empierrés 
Et gravi péniblement des rochers escarpés
Pour atteindre les sommets enneigés,
Tu es redescendu dans la vallée.
Là tu t’es enfoncé dans de noires forêts
Et de profondes cheminées tu as exploré.
Finalement lassé sur la plage tu t’es reposé
Ensuite des livres tu as compulsés
Dans des tours tu t’es enfermé 
Tu as testé des potions qui t’ont fait planer
Et des journées entières tu as médité
Pensant qu’ainsi tu pourrais te révéler
Ton âme commençait à se dessécher
Alors avec les dauphins tu as décidé d’aller jouer
Ils t’ont communiqué une idée,
Celle d’aller au fond des abysses plonger
Cette idée folle t’a amené aux limites de l’apnée
Et les poumons explosés tu as crié
Le souffle de la Vie s’est alors manifesté
Pour ce qui te manquait te donner
Bercé par le silence au fond tu as pu te poser
Et ta propre lumière a pu t’éclairer
Tranquillement vers la surface tu peux remonter
Car tu sais que tous ces voyages vers Toi t’ont ramené
L’essence-ciel révélée tu pourras bientôt  la manifester

Quel bonheur de te voir, Enfant de Juin
Tu t’amuses comme un fou dans le foin
Les préoccupations des adultes étant loin
Bénis sont ceux qui à toi se sont joint
Ouvrant l’espace de la félicité
Fendant le marasme de la dualité
Pour plonger corps et âme dans l’Unité

Sublime enfant de Mai, je sais ce que tu penses
Au milieu de l’indécence de la puissance
Au cœur d’un marécage d’indifférence
Tu projette la fragile fleur de bienveillance
Bien au centre de toutes les contingences
Pour qu’un jour Chaque-Un-e puisse en contempler la magnificence

Sois honoré, Enfant d’Avril
De la vie tu saisi le fil
Certains pensent fusil ou baril
Certains voient exil ou péril
D’autres encore les perles enfilent.
Et il y a ceux qui comme toi
Malgré tout garde la Foi
Sachant qu’au final il n’y a que la Divine Loi

Enfant de Mars, qu’est donc cette étrange transe ?
Serais-tu enivrer par ta propre puissance
Au point de ne pas voir ta souffrance ?
Fais un effort pour solliciter ta souvenance
Celle-là même qui berçait ton enfance
Au creux des bras de la Maternelle présence,
Qui t’as appris ce qu’est la bienveillance
De cela tu peux être fier
Il est temps de revêtir l’armure de Lumière
Si tu veux aller droit vers le Père

J’ai failli te louper, enfant de février,
Ou était tu passé, t’es-tu caché ?
En exprimant ta soif de liberté,
Tu t’es retrouvé maltraité par l’iniquité
Alors tu t’es recentré pour mieux appréhendé
La situation qui finira en félicité
Nous ne pouvons qu’approuver

Enfant de Janvier, Enfant de l’An Nouveau
Il flotte dans l’air un doux parfum de renouveau
Un vibrato qui appelle à la liberté
Sur un sol où elle bafouée
Tournes le dos au monde ancien
Qui ne ressemble plus à rien
Pour contempler un avenir de félicité 
Basé sur l’équité, l’honnêteté et la vérité

Enfant de Décembre, enfant du renouveau divin
Toi qui donne la main à qui n’a plus de pain
Et qui aime celui qui ne peut faire son plein
Cadeau ultime de celui ou celle qui se plaint
Tu ouvres les cieux à celui ou celle qui a la Foi
Et cela dans la balance fera un énorme poids
L’essence-ciel n’est visible qu’avec les yeux du Cœur
Joyeuses fêtes à tous dans le Bonheur

Toc,toc,toc.. ; Enfant de Novembre
Ne reste pas dans ta chambre,
Participe à la vie de la société dont tu es membre.
Pas n’importe comment, s’entend
Amuse-toi en avec discernement,
Contribue aux évènements avec ravissement
Voilà les ingrédients de ton contentement

Je sens poindre ton nez Enfant d’Octobre
Ne te laisse pas couvrir par l’opprobre
Alors que leurs raisons profondes tu conobres
Reste droit dans tes baskets et ai la réponse sobre

Je viens t’interroger, Enfant de septembre, 
Quel est ta place dans cette société dont tu es membre ?
« Je dirais qu’une partie me considère comme un cancre,
D’ailleurs en ma patrie je fais couler beaucoup d’encre
Alors qu’en fait du Divin je suis le chantre
Et je ne me lasse de chanter ses louanges 
Pour un jour les faire sortir de leur fange.